Jardin de la Sauvagine

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Tableau de A.W Delobelle

jeudi 18 avril 2013

Follatères...Terre de vipères - en Valais - Suisse


Follatères… Terre de vipères
Texte de Daisy Demoor  sur des photos de Roland Clerc - Photographe Naturaliste.

Sur la roche, un lézard vert hume l’air vivifiant avant de filer comme un éclair dans une fissure.

Lézard vert

 Les broussailles s’agitent ; des traits fins et colorés courent sur les murettes.
 Quelle animation !
 La sortie d’hibernation est encore toute proche et déjà, la saison des amours bat son plein !

Lézard des murailles mâle

 Après une cavalcade effrénée entre rivaux,
 les lézards des murailles s’accouplent selon un rite bien précis.
 Le mâle se précipite sur son élue sans aucun ménagement
 et la mord pour l’immobiliser.



 Très élégants dans leur livrée de noces, 
les lézards verts, 
agressifs et bagarreurs,
 adoptent le même comportement brutal envers  leurs femelles
 identifiables grâce à la finesse de tons plus uniformes.

 Lézard vert mâle

Lézard vert femelle


Tous les reptiles participent au grand ballet du renouveau.
 Se reproduire… impérativement !

 Facilement reconnaissable à sa pupille ronde et au zigzag plus ou moins marqué qui marbre son dos, la couleuvre vipérine partage ses biotopes avec les vipères Aspic.

Couleuvre vipérine


 Un museau retroussé….
un second …
 Les voilà qui se hasardent hors de leur trou…
 En parade d’accouplement, elles sont étonnantes de mimétisme !
 Un vrai prodige de la nature !


Vipère aspic

Vipère aspic - accouplement

  Elles passent complètement inaperçues dans un milieu qu’affectionne aussi l’orvet,
 un lézard sans patte, très luisant.
 Serpent de verre… 
ainsi l’appelle-t-on tant il est fragile.
 Il se cherche une petite place bien exposée pour capter et emmagasiner la chaleur indispensable à son métabolisme.

Orvet

 Peut-être se dissimule-t-il dans les adonis qui émaillent d’or  les affleurements rocheux et les prairies calcaires ?  

Adonis
Le saviez vous ?                                                                              
Pourquoi ce nom ?
Le coteau des Follatères est mentionné dès 1232 sous le nom de FuUateriis. Le vocable a évolué en FoIIatire, Feulataire, Fulateyre, Follatière, Feulletière et Feuillataire. Dérivé de « folliat », ce terme désigne un lieu boisé de feuillus, caractéristique de la région comprise entre Branson et l’arête qui marque le coude de la vallée. 

5 commentaires:

  1. Très belle série, les orvets me font craquer !
    Bonne journée là-haut !

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  2. Merci pour des belles photos! J' adore les lézards!
    Bonne semaine Éric!

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  3. De très belles photos, j'aime beaucoup !

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  4. Comme toujours de magnifiques photos et un sujet difficile à présenter. Je n'aime pas les reptiles mais c'est superbe.

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  5. De très belles photos de ces spécimens accompagnées d'intéressantes explications ! Bonne soirée ;)

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