Jardin de la Sauvagine

Jardin de la Sauvagine
Tableau de A.W Delobelle

jeudi 18 août 2011

Souvenir d'enfance, la maison où je suis né.La teinturerie Delobelle à Armentières (Nord) France


Photo La voix du Nord


L'usine, la teinturerie Delobelle (fils, toiles) à Armentières dans le Nord de la France,
dans les années 50, lors du percement du canal de la Lys.
Enfants, nous aimions suivre ce chantier impressionnant.
Un des derniers sites de l'ère du textile armentiérois du XXe siècle (voir articles dans la Voix du Nord).


Ce qu'il en reste aujourd'hui, de ces bâtiments qui avaient résisté en 44 aux bombardements alliés du Pont de l' Attargette, lors de la débâcle de l'armée allemande.

 La bergerie est encore debout.
Mon père, dans sa jeunesse, y avait construit un pigeonnier.
On retrouve un bâtiment semblable
au Jardin de La Sauvagine 



La démolition est en cours


La fenêtre du milieu, au premier étage,
j'y ai poussé mon premier cri.
Lors des bombardements alliés, nous nous réfugions dans la cave.
Je m'en rappelle, j'avais 4 ans.
Les chars allemands étaient abandonnés dans l'impasse de la rue des prés.
---
Aujourd'hui, nous restons impuissant devant la marche du temps
Le jardin d'alors était magnifique et m'appelait déjà.
Tant de souvenirs, tant à dire,
la page est déjà tournée et c'est avec tristesse que je reçois les images de notre maison d'enfance, la Maison de Bonne Maman, de Bonne Maman Lapins pour les plus jeunes,
il y avait tant de vie, de flore et d'animaux, comme on s'y amusaient, entre cousins.

Pour la famille qui passe par ici, pour plus de photos, s'adresser à Gérard.
Eric.




No comment.

5 commentaires:

  1. Voir détruire une maison , un site où on a passé son enfance doit faire mal au cœur.
    L'oncle d'Alain vivait à Armentières et travaillait chez Wallerave.Avant d'arriver à Armentières il travaillait à Pont de Briques dans le tissage chez Huret et Marcq.Tu as peut-être connu
    Bises

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  2. Mais c'est un sacrilège de démolir une si belle demeure !
    Les lieux où nous avons passé notre enfance restent gravés dans nos coeurs et je comprends que cette démolition te peine.

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  3. Hello Eric,
    Cela fait toujours un choc lorsque disparaît la maison qui renferme tant de souvenirs ! J'ai connu un peu le même parcours que toi. La maison de mon enfance a également été abattue et quand j'y suis née, les V1,ces bombes volantes passaient au-dessus de nos têtes. Nous n'avions pas de jardin à mon grand désespoir. C'était une maison de commerce, mon père était peintre et ma mère tenait une droguerie.
    La vie n'était pas facile mais cette période est restée à jamais marquée dans mon coeur.
    Biz

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  4. Moi qui M ouevrer du côté des fils, des tissus, de la laine, je ne peux pas rester insensible devant ce destin d'une teinturerie française. Nos batiments industriels sont de véritables trésors... évidemment les intérêts mercantiles en tout genre ne sont pas capables de le voir.
    Quant à ta maison familiale, elle est si belle.M, mais comment peut-on prévoir de supprimer une telle demeure ? N'y-a-t-il vraiment rien à faire ? Une pétition ou autre... tu trouveras du monde pour signer, je te le dis !

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  5. Super ton reportage Eric c'est vrai qu'on a malheureusement tiré un trait sur toute notre merveilleuse jeunesse passée rue des Près chez Bonne maman, heureusement il nous reste nos très nombreuses photos. La vie est ainsi faite nous ne faisons que passer sur cette terre tout est éphémère même les immeubles !!!!
    Gérard.

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